Inscrite dans le réseau des Villes d’Art et d’Histoire, Autun possède un patrimoine exceptionnel. Son histoire débute il y a environ 2000 ans, grâce au peuple gaulois éduen. Après avoir quitté la ville de Bribracte érigée sur le mont Beuvray, il a établi sa capitale Augustodunum, à l’emplacement actuel de ville d’Autun. La ville se situe en bordure sud du Morvan.
Augustodunum est le nom celtique latinisé formé d’Augusto et dunum, qui signifie « la cité d’Auguste ». La grande cité apparaît vers 16-, fondée par l’empereur Auguste. Elle se situe au bord de l’Atuvaros (Arroux) et sur l’axe majeur des Éduens qui relie Bibracte à Cavillonum (chalon sur saône). La devise de la cité, est soror et aemula Romae c’est à dire la « soeur et émule de Rome ». Rome voulut faire d’Autun le symbole de sa puissance. Sa capitale universitaire devait porter un nom remarquable. Du Ier siècle jusqu’à l’an 500, la ville, construite sous l’empereur Auguste, adossée à un dunum, la montagne, prit le nom d’Augustodunum. Ce nom deviendra Augstun, Hostun, Ostun puis Autun
Avec dix vestiges encore en élévations, Autun est le premier site gallo-romain au nord de la Loire. (Le théâtre romain , la porte d’Arroux et la porte St André, Les remparts , La pyramide de Couhard, Le temple de Janus…)
Au moyen-âge, la ville d’Autun devient le chef-lieu d’un comté dépendant du duché de Bourgogne.
Erigée à partir de 1120, la cathédrale Saint-Lazare, au caractère clunisien, sera achevée vers 1146. L’artiste Gislebertus signa ses sculptures, notamment le célèbre tympan du Jugement dernier, ou encore l’Eve couchée. Avec des rues étroites et des maisons à colombages, les hauts quartiers qui entourent la cathédrale conservent toujours les signes de cette époque médiévale.
Le XVe siècle porte l’empreinte de Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne, et de son fils Jean avec l’hôtel Rolin, actuel musée qui abrite les collections municipales.
La Renaissance, ainsi que l’époque classique, ont aussi marqué Autun.
Un des principaux ministres de Napoléon, et acteur majeur de la période de la Révolution et de l’Empire : Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord. Né à Paris en 1754, ordonné prêtre en 1779, il fut chargé des affaires du clergé de mai 1780 à septembre 1785, et nommé évêque d’Autun le 2 novembre 1788, consacré le 4 janvier 1789. L’évêché d’Autun était intéressant : l’évêque était premier suffragant de l’archevêque de Lyon et Président des Etats de Bourgogne.
L’ancien collège des Jésuites devenu lycée, situé en centre-ville a accueilli Napoléon et son frère Joseph : le Lycée prendra ensuite le nom de « Bonaparte ».
A la fin du XVIIe, le grand séminaire est construit. Il conserve aujourd’hui son toit en tuiles vernissées et son cloître du XVIIème . Son usage a évolué au fil du temps. Il fut successivement un hôpital puis une prison après la Révolution et vers 1813 un petit séminaire. C’est en 1885, qu’il est transformé en école militaire. Au début, c’est une école militaire préparatoire de cavalerie, qui accueille des enfants de troupe (fils de militaires). Il est devenu collège militaire en 1971 et lycée militaire en 1983.
Du XIXe siècle, datent l’hôtel de ville et le théâtre à l’italienne qui bordent la place Champ de Mars, proche des commerces du centre-ville, complétée par le passage couvert a conservé son décor en stuc néo-renaissance et sa verrière d’origine.
Au xixe siècle l’industrie exploitait du schiste bitumineux pour l’éclairage, de l’autunite et de la fluorine.
Le gisement de schiste bitumineux d’Autun a donné son nom à la période géologique à laquelle il s’est formé : l’Autunien, qui s’étage entre −299 et −285 millions d’années. Il est exploité de façon industrielle dans le secteur de 1824 à 1957, notamment dans la mine des Télots.
Autun a aussi donné son nom à l‘autunite, un minéral composé d’un phosphate hydraté d’uranyle et de calcium.
La fluorine fut découverte par Georges de Champeaux de La Boulaye.
Au xxe siècle un dynamisme industriel fait le siège de plusieurs grandes et moyenne entreprise comme Nexans, Dim, Tolix, Neyrat, Pauchard, Gauthey….
Depuis juin 2014 Autun accueille au sein de l’institution saint Lazare saint Sacrement deux manécanteries : celle des filles lumina coeli et celle des garçons les petits chanteurs à la croix de bois
L’économie autunoise c’est aussi :
D’or au lion de gueules, au chef bandé d’or et d’azur de six pièces et bordé aussi de gueules.
Première mention de ce blason en 1529 par Barthélemy de Chasseneuz dans son Catalogus De Gloriæ Mundi imprimé à Lyon. Par son chef, ce blason rappelle que Rodolphe, duc de Bourgogne, était comte d’Autun avant de devenir roi de France en 923 sous le nom de Raoul Ier. À ce blason est souvent associée la devise de la ville, Soror et æmula romæ, rappelant que la ville, à l’époque romaine, fut déclarée « sœur et émule de Rome ». Adopté par la municipalité le 1er janvier 1868. (source wikipedia)
Rue Guérin Aujourd’hui:
Rue Saint Christophe aujourd’hui :
les gîtes et chambres d’hôtes à Laizy
Tourisme : Se loger , se restaurer, les loisirs
plan de la ville d’Autun en pdf vers le site de la ville d’Autun
Les événements de la ville : facebook
Nouvelle vidéo : https://youtu.be/C63Xyr4Qvt8
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